(En français ci-dessous)

The Réseau Initiative for Equality (RIFE) of the African Great Lakes region has just released a devastating report documenting massacres and mass rapes committed from 2016 to 2018 against the Indigenous Batwa people in the Province of Tanganyika, Democratic Republic of the Congo. The report can be viewed here, in English and French:

OFF_THE_RECORD_Apr_2019_EN

UNE_SITUATION_IGNORÉE_Apr_2019_FR

 

The report concludes that under the definitions provided by the UN’s Office on Genocide Prevention, the atrocities our investigation has documented probably qualify as Genocide, Crimes Against Humanity, War Crimes, and perhaps as Ethnic Cleansing. 

 

We urgently call on the national government of DR Congo and the international community to:

— protect the lives and well-being of survivors and victims in IDP (internally displaced persons) camps and affected villages, and others who may be targeted in the future;

— provide all care and assistance needed to restore physical health, emotional strength, human dignity, and a reasonable means of subsistence to these people who have been so brutally attacked and terrorized;

— alter the larger context by adopting and enforcing national and international policies that value and protect the lives and rights of the Indigenous Batwa people living in this region, and alter the economic circumstances so they no longer create distress and incentivize land grabs which can lead to such attacks; and

— seek justice for the victims and provide disincentives for future attacks, by prosecuting the perpetrators of these atrocities.

 

Press Release Apr 17 2019

 

Français:

Rapport des partenaires de l’IfE sur les atrocités commises contre les Batwa

 

Le Réseau Initiative for Equality (RIFE) de la région des Grands lacs africains vient de publier un rapport dévastateur sur les massacres et les viols de masse commis de 2016 à 2018 contre le peuple autochtone Batwa dans la province du Tanganyika, en République démocratique du Congo. Le rapport peut être consulté ici, en anglais et en français:

OFF_THE_RECORD_Apr_2019_EN

UNE_SITUATION_IGNORÉE_Apr_2019_FR

 

Le rapport conclut que selon les définitions fournies par le Bureau de la prévention du génocide de l’ONU, les atrocités répertoriées par notre enquête peuvent probablement être qualifiées de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et peut-être de épuration ethnique.

 

Nous appelons de toute urgence le gouvernement national de la RD Congo et la communauté internationale à:

— Protéger la vie et le bien-être des survivants et des victimes dans les camps de déplacés internes et les villages ciblés, ainsi que d’autres personnes susceptibles d’être visées à l’avenir ;

— Fournir tous les soins et l’assistance nécessaires pour rétablir la santé physique, la force émotionnelle, la dignité humaine et un moyen de subsistance raisonnable pour ces personnes qui ont été brutalement attaquées et terrorisées ;

— Modifier le contexte général en adoptant et en appliquant des politiques nationales et internationales qui valorisent et protègent la vie et les droits des Batwa indigènes vivant dans cette région. De plus, de modifier les conditions économiques afin qu’elles ne créent plus de détresse et n’encouragent plus l’expropriation de terres qui peuvent conduire à de telles attaques ; et

— Demander la justice pour les victimes et dissuader de futures attaques en poursuivant les auteurs de ces atrocités.

 

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